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Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/77

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la collection de ces lettres, dans l’édition de la Patrologie de l’abbé Migne : « Quel que soit le mérite de l’étendue du fragment du registre de Jean VIII, qui nous a été conservé, et qui renferme 308 lettres, il est pourtant à regretter qu’il ne nous soit pas parvenu en un meilleur état ; car, soit à cause de l’incurie de son notaire, soit plutôt à cause de celle des copistes, non seulement un grand nombre de lettres qu’il contient sont en grande partie altérées et mutilées, mais encore la succession chronologique y fait complètement défaut… Ce registre, extrait du code primitif, n’a du être composé que vers le onzième siècle, comme l’atteste Pertius. — Quantumque merito habetur amplum et grande quod superest registri Joannis VIII fragmentum, epistolas 308 comprehendens, dolendum tamen est quod non meliore conditione ad nos pervenit. Incuria enim sive ipsius notarii, sive, aut probabilius est, eorum qui transcripserunt, non modo corruptae magnopere et truncatae haud paucae epistolae sunt, sed nec temporis in iis disponendis ubique ratio est… Cum praesertim quo ex codice expressum registrum est, eum undecimo demum saeculo confectum esse testetur Pertius. » Ici encore nous voyons se produire un accident bien significatif, semblable à celui de la lettre d’Adrien Ier à Charlemagne, dont nous avons parlé (pag. 24). Le cardinal Maï dans ses annotations sur la Divine Mystagogie (§ 89—90), nous apprend que, dans la collection des épîtres