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Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1877, tome 1.djvu/580

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76 [page 367]. Kant, Kritik d. Urtheilskraft, § 54 ; V, p. 346, éd. Harteneteln.

77 [page 367]. « Toutes choses égales, n’est-il pas vrai que le savant, avec plus de lumières, sera plus heureux que l’ignorant ? » p. 112 et 113, éd. d’Amsterd., 1774.

78 [page 368]. Le Discours sur le bonheur ou l’Anti-Sénèque servit primitivement d’introduction à une traduction, faite par de la Mettrie, du traité de Sénèque de Vita beata. — Quant à la sympathie des Français pour Sénéque, voir Rosenkranz, Diderot, II, p. 352 et suiv.

79 [page 368]. Vers la fin de la dissertation, p. 188, éd. d’Amsterd., 1774, de la Mettrie affirme n’avoir rien emprunté ni à Hobbes, ni à milord S… (Shaftesbury ?). J’ai, dit-il, tout puisé dans la nature. Mais il est clair que, tout en admettant sa bonne foi, on ne peut éliminer l’influence de ses prédécesseurs sur l’origine de ses théories.

80 [page 374]. Voir Schiller, über naive and sentimentalische Dichtung, X, p. 480 et suiv. de l’édition historique-critique ; XII, p. 219 et suiv. de la petite et plus ancienne édition. — Ueberweg, Grundriss, 3e édit., III, p. 143.

81 [page 376]. Cette lettre, dans laquelle se trouve aussi le jugement précité, défavorable à de la Mettrie considéré comme écrivain : (« Il était gai, bon diable, bon médecin et très-mauvais auteur ; mais en ne lisant pas ses livres, il y avait moyen d’en être très-content »), porte la date du 21 nov. 1751 ; on en donne un extrait dans la Nouv. Biogr. génér., art. Lamettrie.

82 [page 380]. Voir Hettner, II, p. 364. — Sur Naigeon, le « calotin de l’athéisme », voir Rosenkranz, Diderot, II, p. 288 et suiv.

83 [page 381]. Voir Rosenkranz, Diderot, II, p. 78 et suiv.

84 [page 385]. La définition, au commencement du IIe chapitre, est ainsi conçue : « Le mouvement est un effort par lequel un corps change ou tend à changer de place. » Dans cette définition, on présuppose déjà l’identité du mouvement avec le nisus ou conotus des théoriciens d’alors, que d’Holbach cherche si démontrer dans le courant du chapitre, ce qui conduit à établir un idée supérieure (« effort », et « Anstrengung » dans la traduction allemande, Leipzig, 1841), cet effort implique au fond l’idée du mouvement ; il a en outre une couleur anthropomorphique dont est exempte l’idée plus simple de mouvement. Voir aussi la note suivante.

85 [page 386]. Dans ce passage[1] l’auteur cite les Lettres à Sérena, de Toland ; cependant il n’adopte pas dans toute sa rigueur la théorie de Toland sur le mouvement. Celui-ci montre que le « repos » non-seule-

  1. P, 17 et suiv. de l’éd. À Londres, 1780.