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Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1879, tome 2.djvu/145

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de la nature, lui fit employer souvent des paroles brutales contre ce philosophe, tandis qu’il laissait passer comme relativement justifiables les doctrines les plus exagérées de l’orthodoxie ecclésiastique, qui, loin de se contenter d’un « deuxième monde » caché derrière le monde des phénomènes, se trouvent, avec leurs dogmes, souvent en conflit avec les résultats irrécusables des sciences expérimentales.

Czolbe acquit encore une importance indirecte pour l’histoire du matérialisme par ses nombreux rapports personnels avec Ueberweg, à l’époque où ce dernier achevait sa conception matérialiste de l’univers, dont nous parlerons plus loin. On attend encore la publication d’une œuvre posthume de Czolbe, contenant, entre autres matières, un exposé de la conception du monde, d’Ueberweg. Czolbe mourut en février 1873, hautement estimé de tous ceux qui le connaissaient et apprécié même par ses adversaires, à cause de ses nobles tendances (65).