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Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1879, tome 2.djvu/655

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êtres organisés d’après les lois naturelles, 2e éd., Paris, C. Reinwald, 1877, p. 304, 307.] — Voir aussi du même auteur Beiträge zur Plastiden-theorie, in der Jenaischen Zeitschrift, tome V, 4e fascicule. — Dans cet écrit, relatif à la transformation de la théorie cellulaire, rendue nécessaire par les recherches récentes et sur les conséquences de la conception nouvelle, on trouve (p. 500) le passage suivant : « Le fait le plus important, qui résulte des consciencieuses recherches de Huxley sur le bathybius, est que le fond de l’océan, accessible à des profondeurs de plus de 5000 pieds, est recouvert d’une masse énorme de protoplasme fin et vivant, et ce protoplasme y persiste dans la forme la plus simple et la plus primitive, c’est-à-dire qu’en général il n’a pas encore de forme déterminée, il est a peine individualisé. On ne peut approfondir ce fait éminemment remarquable, sans un étonnement extrême, et l’on est, malgré soi, forcé de se rappeler le « mucus primitif » (Urscheim) d’Oken. Ce mucus primitif universel de ta précédente philosophie de la nature, qui serait né dans la mer et constituerait la source primitive de toute vie, la matière productrice de tous les organismes, ce célèbre et quelque peu décrié mucus primitif, dont l’importance considérable avait déjà été implicitement établie par la théorie du protoplasme de Max Schultze, paraît être devenu la parfaite vérité, grâce à la découverte du bathybius par Huxley. »

51 [page 258]. Thomson a développé cette hypothèse dans un discours substantiel, prononcé à l’ouverture de la session des naturalistes britanniques, 1871, sur les progrès les plus récents des sciences de la nature. Der Naturforscher, 4e année (1871) n° 37, en contient un long extrait. — Les passages dont il est ici question ont été reproduits aussi par Zöllner, Die Natur der Kometen, préface, p. XXIV et suiv.

52 [page 259]. Voir Die Natur der Kometen, préface, p. XXV et suiv., et la réplique de Helmholtz dans la préface de la 2e partie du premier volume de la traduction du Manuel de physique théorique, de Thomson et Tait, p. XI et suiv.

53 [page 262]. Fechner (G. Th.), Einige Ideen zur Schöpfungs-und-Entwickelungsgeschichte der Organismen, Leipzig, 1873. — Dans ce travail, important pour les questions soulevées par Darwin, Fechner pose l’hypothèse que, dans les molécules organiques, les particules se trouvent dans un état de mouvement autre que dans les molécules inorganiques. Dans ces dernières, les particules tournent autour de couches d’équilibre fixes, sans que jamais le déplacement d’un point b auprès d’un point a puisse comporter plus de 180 degrés (mesurés d’après le mouvement du rayon vecteur de a, pris comme centre, vers b). Il n’y a donc aucune modification dans le signe initial de leur position relative. Par contre, Fechner admet que les particules des molécules organiques