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XI
PRÉFACE

Je dois des remerciements à plusieurs personnes qui se sont intéressées à mon entreprise ou qui m’ont envoyé, après l’apparition d’un fascicule ou d’un autre, des corrections ou des additions.

M. Jacques Madeleine n’a pas seulement assumé la difficile besogne de mettre au net toutes mes fiches ; il a fait pour moi beaucoup de vérifications et m’a fourni le secours de son érudition de bibliophile et de poète, très fin connaisseur en xvie et en xixe siècles. Il a dressé l’Index avec la diligence scrupuleuse dont il est coutumier. Il a été, pour moi, d’un bout à l’autre de mon travail, le plus dévoué des auxiliaires et le plus avisé des conseillers.

M. Chamard, professeur adjoint à la Sorbonne, a bien voulu lire les chapitres relatifs aux poètes du xvie siècle, et sa scrupuleuse exactitude m’a donné, avec quelques additions utiles, des corrections précieuses.

M. Chatelain, professeur à l’Université de Birmingham, qui a suivi jadis mon cours comme auditeur, m’a apporté bien des fiches : j’ai en outre, tiré un grand parti, pour compléter ou contrôler ma propre information, des analyses de périodiques qu’il fait depuis quelques années dans des Revues françaises et allemandes.

Pour les xviie et xviiie siècles, M. Gustave Reynier, mon collègue et ami, a mis à ma disposition avec une abnégation rare, son répertoire manuscrit des traductions d’ouvrages espagnols, italiens et anglais. Je l’ai discrètement utilisé pour rectifier mes erreurs ; mais je ne pouvais, quand je l’aurais voulu, songer à en faire passer la riche substance dans un manuel élémentaire comme celui-ci. Je souhaite que M. Gustave Reynier n’attende pas trop pour publier son travail : il peut dès maintenant nous donner une copieuse Bibliographie des Traductions, sur laquelle il deviendrait aisé de fonder une connaissance précise de la pénétration des littératures étrangères dans le public français.

M. le comte Antoine Potocki m’a obligeamment fourni de précieuses indications sur la bibliographie et les traductions de la littérature polonaise.

Mlle Beffort, docteur de l’Université de Paris, a bien voulu, d’abord avec le concours de M. Charles Becker, puis seule, réviser sur les épreuves tous les titres allemands et en assurer l’impression correcte ; les fautes qui peuvent subsister se sont glissées après son examen.

Je ne saurais détailler toutes les obligations que j’ai contractées envers MM. Baldensperger, Jeanroy, Rébelliau, et Antoine Thomas, mes collègues en Sorbonne, envers mes bons et anciens amis