Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 1.djvu/288

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

observation, à la troisième, etc., comparées toutes à la première observation ; on formera les équations

etc.

En combinant ensuite ces équations de la manière la plus avantageuse pour déterminer et , on aura les corrections de la distance périhélie et de l’instant du passage au périhélie, fondées sur l’ensemble de ces observations. On en conclura les valeurs de et l’on aura

38. Il existe un cas, à la vérité fort rare, dans lequel l’orbite d’une comète peut être déterminée d’une manière rigoureuse et simple : c’est le cas où la comète a été observée dans ses deux nœuds. La droite qui joint ses deux positions observées passe alors par le centre du Soleil, et se confond avec la ligne des nœuds. La longueur de cette droite est déterminée par le temps écoulé entre les deux observations ; en nommant ce temps, réduit en décimales de jour, et en désignant par la droite dont il s’agit, on aura, par le no 27,

Soit maintenant ϐ la longitude héliocentrique de la comète au moment de la première observation ; soient son rayon vecteur, sa distance à la

Terre, et sa longitude géocentrique. Soient encore le rayon de l’orbe terrestre au même instant, et la longitude correspondante du Soleil ; on aura