Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 7.djvu/430

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étant supposé un très grand nombre, fort supérieur au nombre il suffit de considérer le terme du premier membre qui correspond à nul, et alors on a

ces logarithmes pouvant être à volonté hyperboliques ou tabulaires.

Si, dans les formules précédentes, on suppose infini, restant un nombre fini, on aura le cas dans lequel le joueur joue contre le joueur qui a primitivement le nombre de jetons, jusqu’à ce qu’il ait gagné tous les jetons de , sans que jamais celui-ci puisse gagner , quel que soit le nombre des jetons qu’il lui gagne. Dans ce cas, la fonction génératrice de se réduit à

car alors et développés, ne renferment que des puissances infinies de puissances que l’on doit négliger, quand on ne considère qu’un nombre fini de coups. On a par ce qui précède

En multipliant ce second membre par coefficient de sera

c’est la valeur de ou la probabilité que gagnera la partie avant ou au coup