Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 7.djvu/614

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

s’il existe, on peut en faire abstraction. Concevons que, sur un très grand nombre d’enfants, parviennent à l’âge et que, dans le nombre n’aient point eu la petite vérole. Concevons encore que sur ce nombre prennent cette maladie dans l’instant et que, sur ce nombre, périssent de cette maladie. En désignant, comme ci-dessus, par la probabilité de périr à l’âge par d’autres causes, on aura évidemment

On aura ensuite

En effet, diminue par le nombre de ceux qui, dans l’instant prennent la petite vérole, et ce nombre est, par la supposition, diminue encore par le nombre des individus compris dans qui périssent par d’autres causes, et ce nombre est

Maintenant, si de la première des deux équations précédentes, multipliée par on retranche la seconde multipliée par et si l’on divise la différence par on aura

ce qui donne, en intégrant depuis nul, et observant qu’à cette origine

(4)

cette équation fera connaître le nombre d’individus de l’âge qui n’ont point encore eu la petite vérole. On a ensuite

étant, comme ci-dessus, le nombre de ceux qui périssent dans le temps de la maladie que l’on considère. En substituant, au lieu