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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/11

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L’AN MILLE…

CHAPITRE I


ET LA LUMIÈRE FUT !…


Près d’un candélabre posé au bord de la cheminée et dont les bougies éclairaient à peine ce coin du salon, madame Duthiers-Boislin lisait un volume dont elle coupait à mesure les feuillets.

— Marie, n’ayez pas peur, ce n’est que moi ! dit une voix au seuil de la pièce… je dois ressembler à une ombre et aussi à ces gens qui, ne voulant rien perdre du spectacle, arrivent au théâtre avant que le lustre soit allumé. Je vous remercie de votre mot. Je suis très