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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/148

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Président qui lui désignait une chaise, elle s’assit devant une table de marqueterie et se mit au travail.

Après l’émoi de la première minute, elle se sentit tout de suite à son aise et, comme le léger manteau qu’elle portait la gênait, elle l’ôta simplement et le posa à côté d’elle.

Sans lever les yeux, elle sentait qu’il la regardait. Elle avait les bras nus jusqu’aux épaules, de beaux bras minces, ronds, d’un galbe admirable, elle était parfaitement à sa place au milieu de ce luxe royal et elle devinait instinctivement que Dominique Dorval s’en apercevait et s’en étonnait.

Comme elle s’arrêtait, paraissant étudier le texte qu’elle recopiait, il demanda :

— Qu’est-ce qu’il y a, mademoiselle ?

— Monsieur le Président, dit-elle en le regardant, je crois qu’il y a… je