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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/192

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ture. Ambroise Dormeuil, le médecin du général Malglève, avait ordonné le départ immédiat de la malade pour la campagne et madame Duthiers-Boislin avait proposé de raccompagner aux Gargantes et de la soigner.

Hélène avait failli mourir. Un soir, prévenu par téléphone, Dominique avait pris l’avion qu’il pilotait lui-même et il s’était posé avec l’aube sur le plateau désert des Arbouses où la voiture de l’historien l’attendait.

Il n’avait prévenu que le général Malglève et, sur les instances de cet homme qu’on disait fait d’une matière inhumaine, et malgré la crise qui menaçait et tout ce qu’on pouvait redouter, il s’était décidé.

— Personne, sauf moi et le préfet, ne doit savoir que vous n’êtes pas à Paris, avait dit le général. Allez vite et j’aimerais vous savoir là quand vous l’aurez vue… Mais il faut y aller, mon