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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/210

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de campagne qui n’avait sans doute jamais soigné que les paysans des environs, mais qui aimait son métier et qui savait beaucoup.

— Monsieur le Président, dit-il sur la terrasse où Dominique l’avait reconduit, j’ai tenté l’impossible et je ne dors guère depuis qu’elle est là. Elle échappe à mon peu de science et à ma longue pratique. Elle pourrait être guérie demain ou morte ce soir… J’ai même essayé d’une antique médication chinoise à laquelle je croyais… Appelez, si vous voulez, un de mes illustres confrères de Paris, mais je pense que ce n’est point la peine. Vous seul êtes capable d’accomplir le miracle. La blessure est guérie, aucun organe n’est atteint, je ne compte à présent que sur vous.

— Mais, dit Dominique, si ma présence avait un effet contraire à celui que vous en attendez… si…