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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/234

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— Complètement, Monsieur le Président, dit le préfet qui s’inclina et prit congé.

Lorsqu’ils furent seuls, Dominique Dorval s’approcha du général Malglève.

— Santeuil n’a rien demandé en échange, dit-il, mais je crois que nous pourrions, dès ce soir, décider ceci que nous rendrions tout de suite public : « Je vais prendre quelques semaines de repos dans mon village natal ; le citoyen Claude Ferrés serait chargé du ministère du Travail, et il est question de mon mariage avec la fille de Pierre Danglars. » Claude Ferrés acceptera, il ne pense qu’à cela et ce n’est pas l’Agitateur qui l’en empêchera aujourd’hui. Je vais l’appeler à la Présidence. Je vous préviendrai dès que ce sera réglé. Qu’en dites-vous ?

— Je préfère cela à tout ce que j’allais être obligé de faire, murmura le