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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/260

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LÉO LARGUIER
de l’Académie Goncourt

Né le 6 Décembre 1878, dans les Cévennes, Léo Larguier vint à Paris en 1900 pour y achever ses études, mais il a conté lui-même que le poète Jean Moréas lui ayant serré la main au seuil d’un café du quartier latin, il le suivit et n’alla pas se faire inscrire à la Faculté.

La Littérature devait lui rendre l’amour absolu qu’il eut pour elle dès son enfance. On sait l’enthousiasme que souleva l’an dernier son livre Les Ombres et l’on ne prononce jamais son nom sans dire « le grand poète Léo Larguier ».

L’œuvre de cet écrivain comprendrait cependant soixante volumes de prose s’il réunissait tous ses ouvrages d’histoire et d’imagination, ses nouvelles, ses études sur l’art et ses essais.

Léo Larguier a été élu membre de l’Académie Goncourt en 1936.


« Cet artiste s’apparente à la famille des natures nuancées de mélancolie, de lyrisme — un lyrisme léger, — et de rêverie, qui ne connaissent ni l’irritation, ni la discipline parce qu’elles vivent sous le signe du Mercutio de Shakespeare et moitié ici-bas, moitié dans le pays de la reine Mab ».
Léon Daudet. (L’ACTION FRANÇAISE).


« Telle est l’agréable manière de Léo Larguier pour indiquer le bon langage. Puisse-t-il venir bientôt au Palais Mazarin nous aider à réviser le Dictionnaire ».
Georges Lecomte, de l’Académie Française. (LA DÉPÊCHE DE TOULOUSE).


« Entre les échoppes du XVIIIe siècle et le boulevard du XXe, il suit un ruban de temps spécial : le Temps Larguier ».
André Berry. (HIPPOCRATE).


« M. Anthony Eden, le chef de la diplomatie britannique, est un fervent de la littérature française. Il fut un des premiers lecteurs de Proust et traduisit Verlaine. Parmi les contemporains, il goûte fort M. Léo Larguier ».
Échos. (LES NOUVELLES LITTÉRAIRES).


« Léo Larguier est en paix avec lui-même et avec la destinée ; il a vécu, il est sûr désormais de son âme, maître de ses idées et de son instrument. Il a traversé, ou plutôt côtoyé, bien des chapelles et des écoles ; il se tient à l’écart des groupes et des coteries. De tous les biens qu’il a perdus, dédaignés, ou regrettés, il ne lui en reste plus qu’un seul, qui est la plénitude de la possession de lui-même ».
Louis Gillet, de l’Académie Française. (L’ÉCHO DE PARIS)



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