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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/54

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Personne, même madame Duthiers-Boislin, ne se fût permis de l’interroger, de lui demander pourquoi il convoquait si brusquement le général Malglève et le préfet de police.

— Allons ! dit-il, et il prit congé…

Madame Duthiers-Boislin, son mari et M. Robert d’Elantes, demeurés seuls, se taisaient devant la cheminée où flambaient les bûches.

— Eh bien, demanda l’historien à son ami, tu l’as vu, à présent ?

— S’il ne s’agissait pas d’un être d’exception comme lui, fit le vieillard, d’une aussi formidable personnalité, je dirais qu’il est charmant.

Il se tourna vers madame Duthiers-Boislin :

— Je vous remercie, Marie, d’avoir songé à m’inviter aujourd’hui ; il me