Aller au contenu

Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Madame Duthiers-Boislin l’appelait « Oiseau », avec beaucoup de bienveillance et un peu de mépris, comme une révérendissime abbesse qu’amuserait le babil léger et les manières d’une jolie personne mal élevée.

— Il y a de la solennité dans l’air, remarqua tout de suite Jacqueline d’Elantes et même mon vieux tonton est d’une gravité qui m’impressionne…

— Jacquette, dit son oncle, tu es insupportable et délicieuse. Les poupées ne doivent pas parler sans y avoir été invitées.

Elle eut une moue d’enfant grondée.

— Tu n’as jamais été si joliment habillée ou déshabillée que ce soir, poursuivit le vieillard, et ce parfum qui te suit et t’entoure, comment s’appelle-t-il et depuis quand l’a-t-on découvert ?

Elle leva ses yeux extasiés aux pau-