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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/81

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CHAPITRE II


CHEZ MADAME LÆTITIA BONAPARTE


Lorsque Dominique Derval entra dans son cabinet de travail, à la Présidence, une jeune femme qui écrivait près de sa table se leva.

Elle portait une robe de soirée dont le corsage offrait ses épaules de marbre, ses beaux bras ronds, sa nuque sur laquelle semblait prêt à s’écrouler un chignon fauve, couleur alezan ou cognac brûlé, traversé d’ondes plus sombres, et massif comme une queue nouée d’étalon.

Elle faisait songer à ces figures svel-