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Page:Laroche - Fould - L Enfer des femmes.pdf/250

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L’ENFER DES FEMMES


Mme de Flabert entra chez Lydie avec plus de gaieté, de folie que jamais.

— Ma chère amie, lui dit-elle, voyez ma délicieuse robe émeraude, j’en perdrai la tête.

— Elle est charmante votre robe ; mais je veux que nous parlions raison, entendez-vous ? Cette nuit, une pensée mauvaise est venue m’assaillir : je me suis imaginée que le repos de votre ménage était troublé, et je veux que vous me désabusiez.

— Je suis très heureuse.

— Vous me dites toujours cela. Pourquoi n’avez-vous jamais voulu me parler du duc et de vous ? Je sais que vous m’aimez assez pour me cacher vos malheurs, dans la crainte de m’affliger.