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Page:Laroche - Fould - L Enfer des femmes.pdf/324

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qu’elle est au rez-de-chaussée et qu’en passant ma robe frôle sa porte.

La baronne et son cavalier se retirèrent, et Lydie n’entendit plus rien.

— Au rez-de-chaussée ! se dit-elle.

La duchesse revint avec le comte de Cournon, qui apportait le burnous de sa cousine.

— Vous êtes adorable, madame, dit-il en l’enveloppant.

— Adieu, Violette, murmura Lydie, adieu.

Elle fixa tendrement les yeux sur son amie, qui avait peine à la quitter.

— Laisse-moi, lui dit-elle.

La maîtresse de la maison serra les mains de Mme Dunel.

— Voulez-vous me donner votre bras pour descendre, monsieur, dit Lydie à son cousin.

— Volontiers, ma belle, répondit le comte.

Ils sortirent ensemble.

— Vous êtes toujours heureuse ?

— En effet.

— Je me suis bien acquitté de la tâche que votre père en mourant m’avait donnée ?

— Où aviez-vous connu M. Dunel ?

— Au Jockey, aux courses.

— C’est donc au hasard bien plus qu’à vous que je dois mon bonheur.