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Page:Laroche - Fould - L Enfer des femmes.pdf/338

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— En sortant de chez la baronne, ajouta le duc.

— Précisément. On l’a mise ici et l’on m’a fait chercher. Je viens d’arriver, il faut la transporter immédiatement chez elle. Il est inutile qu’on connaisse cette circonstance.

— Je comprends, répondit le duc, comptez sur notre discrétion.

Adolphe prit sa femme dans ses bras, l’emporta, la mit dans sa voiture et rentra chez lui. Le concierge même ne s’aperçut de rien.

Violette était restée dans le salon, les yeux fixés sur la place où Lydie avait expiré.

— Venez donc, madame, lui dit le duc.

— Qui aurait été chercher Dunel, murmura la duchesse, il n’y a personne ici ? Pourquoi aurait-on porté sa femme dans cet appartement et non chez la baronne ? Je comprends ! je comprends. La pauvre créature est remontée vers Dieu, elle s’est éteinte, ici même dans la tombe que son mari lui avait creusée.

— Mais venez donc, madame, répéta M. de Flabert en l’entraînant.

Au moment où ils partirent, ils rencontrèrent le vicomte que la présence de Violette ne retenait plus au bal. Il se trouvait dans la cour quand Dunel emporta sa femme et interrogea les deux époux qui sortaient de chez Adèle.