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Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/918

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dard et les trompettes. — Un escadron du 7e de lanciers. — Le lieutenant-général Darriule, commandant la place de Paris, et son état-major, suivi des officiers en congé. — Un bataillon du 66e de ligne, avec drapeau, sapeurs, tambours et musique. — La garde municipale à pied, avec drapeau et tambours. — Les sapeurs-pompiers. — Deux escadrons du 7e de lanciers. — Deux escadrons du 5e de cuirassiers, avec étendard et musique. — Le lieutenant-général Pajol, commandant la division militaire, et son état-major. — Deux cents officiers de toutes armes, employés à Paris au ministère et au dépôt de la guerre. — L’École militaire de Saint-Cyr, son état-major en tête, le fusil sous le bras gauche. — L’École Polytechnique, son état-major en tête. — Un bataillon du 10e d’infanterie légère, avec sapeurs, tambours et musique. — Deux batteries des 3e et 4e régiments d’artillerie. — Un détachement du 1er bataillon de chasseurs à pied. — Les sept compagnies du génie cantonnées dans le département de la Seine, formant un bataillon, sous les ordres d’un chef de bataillon. — Les quatre compagnies de sous-officiers vétérans, marchant sur un front de 25 hommes ; les hommes du premier rang étaient tous décorés. — Deux escadrons du 5e de cuirassiers, le lieutenant-colonel en tête. — Quatre escadrons de la garde nationale à cheval, avec étendard et musique. — Le maréchal Gérard, commandant supérieur des gardes nationales ; le lieutenant-général Jacqueminot, suivis de tout l’état-major de la garde nationale. — La 2e légion de la garde nationale de la banlieue, tambours et musique, le colonel en tête. — La 1e légion de la garde nationale de Paris. — Deux escadrons de la garde nationale à cheval. — L’abbé Coquereau dans un carrosse noir rehaussé de broderies d’argent. — Les généraux et officiers du cadre de réserve ou de retraite, tous à cheval. — Les officiers supérieurs de la marine royale. — Le corps de musique funèbre. — Le cheval de bataille de l’Empereur, portant la selle et le harnachement qui servaient à Napoléon lorsqu’il était premier Consul. Cette selle, conservée dans le garde-meuble de la couronne, est en velours amarante brodé d’or ; la housse et les chaperons sont brodés avec la même richesse : on remarque les attributs du commerce, des arts, des sciences, de la guerre, brodés en soie de couleur dans la bordure. Le mors et les étriers sont en vermeil et ciselés ; l’œil des étriers est surmonté de deux aigles ajoutées sous l’Empire. Le cheval, couvert d’un crêpe violet semé d’abeilles d’or, était tenu en bride par un valet de pied à la livrée de l’Empereur. — Un peloton de vingt-quatre sous-officiers décorés, pris dans la garde nationale à cheval,