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Page:Latocnaye - Promenade d un francais en suede et en norvege, 2e part, 1801.djvu/247

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d’hommes et en Norvège plus de femmes.

C’est avec crainte, que je me permets de donner ces remarques, je ne juge réellement que sur une centaine de maisons que j’ai vues dans chaque pays ; il se pourrait que la généralité, sur-tout les paysans, eut des résultats fort différens.

Mon intention était de pousser le long de la côte, au moins jusqu’à Tonsberg, pour y voir le seul établissement royal en Norvège, qui ait jamais payé les frais et rapporté quelque chose. Je veux dire les chaudières pour faire le sel de Tonsberg, qui sont en bon état. Mais ce fiord, ce maudit fiord, que je devais traverser après pour revenir sur ma route, était couvert de gros glaçons ; force me fut de retourner sur mes pas et de revenir à Christiania ; je ne fis que passer dans cette ville, et j’en partis le lendemain ; à la sortie du côté de la Suède, on gravit une montagne assez haute, du sommet de laquelle on découvre la riche vallée dans laquelle la ville est située, et aussi le bras de mer qui s’en approche. En été ce point de vue doit être de la plus grande beauté.

Sir Home Popham, trouvant l’embouchure de l'Elbe gelée, était venu débarquer à Moss, où il fut reçu splendidement par le chambellan d’Ancker qui a dans cette ville une belle fonderie de ca-