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- De les troubler, venez !…
BELLEROSE, résistant et passant à Gaston.
- Eh ! la belle, un instant.
(Il frappe sur l’épaule de Gaston.)
- Pardon, bourgeois !
GASTON.
- Hein ! quoi ?
NANETTE, à la gauche de Gaston, entre lui et Lucile[1].
- C’est un sergent !
GASTON.
- Vous dites ?
BELLEROSE, plus fort.
- Un sergent !
NANETTE.
- Un sergent !
BELLEROSE, très-fort.
- Un sergent !
NANETTE, à l’oreille de Gaston, parlant dans ses mains, rapprochées en cornet.
- Cet homme est à la poursuite
- De deux amoureux en fuite.
LUCILE.
- Des amoureux !
GASTON.
- Sur ma foi,
- Vous échoûrez !
BELLEROSE.
- Et pourquoi ?
GASTON, s’animant. – Il se lève.
- Ils sauront se défendre,
- Comme j’eus fait jadis,
- Si l’on m’eût voulu prendre
- Mes amours, ma Denis.
BELLEROSE.
- Ne vous échauffez pas la bile.
(À Nanette.)
- Le bonhomme est encore vif.
GASTON, s’animant.
- Votre recherche est inutile !
BELLEROSE.
- Tout doux, vieillard rébarbatif.
GASTON.
- M’arracher mon doux trésor !
BELLEROSE.
- Mais non !
- ↑ Bellerose, Gaston, Nanette, Lucile.