Aller au contenu

Page:Lauris - L’Écrin du rubis, 1932.djvu/245

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
243
L’ÉCRIN DU RUBIS

Et Nicole, comme vous, Camille, et telle Jeanne Duval à qui Baudelaire disait :

Et tu ravis les coussins
Par tes poses langoureuses,

Nicole, voluptueusement mouvante dans les baisers, le murmure et l’haleine de ses voiles, s’élève devant son miroir à cette illusion « d’être à soi-même son couple », dont l’Amazone de Rémy de Gourmont, a, dans ses Pensées, caressé la chimère. Elle s’abîme en une extase sans fin à se posséder des yeux dans les figurations successives que sa croupe et ses membres lui présentent de l’office rituel de Paphos.

Puis,

Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, s’abandonne aux longues pâmoisons.

FIN