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Page:Lazare - Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.djvu/693

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Beauveau (place du marché).

Ordonnance royale du 30 juillet 1844, qui maintient les dispositions fixées par la décision ministérielle.

Beauveau (rue).

Ordonnance royale du 30 juillet 1844, qui conserve cette rue dans son état actuel.

Belzunce (rue).

Ordonnance royale du 5 août 1844, qui assigne ce nom à la rue du Chevet-de-l’Église (Voyez cet article).

Henri-François Xavier de Belzunce de Castel-Moron, né en 1671, au château de la Force, en Périgord, devint, en 1709, évêque de Marseille et se signala par un dévouement devenu célèbre lors de la peste qui ravagea cette ville en 1720 et 1721. Belzunce mourut en 1755.

Benoît-Saint-Germain (rue Saint-).

Ordonnance royale du 30 avril 1844, qui détermine l’alignement de la partie de cette voie publique formant une petite place.

Beurrière (rue).

Ordonnance royale du 20 juin 1844, qui fixe la largeur de cette rue à 7 m.

Bossuet (rue).

Commence à la place de La Fayette ; finit à la rue Belzunce. Pas de numéro. Sa longueur est de 117 m.3e arrondissement, quartier du Faubourg-Poissonnière.

Une ordonnance royale du 31 janvier 1827, porte : « Art. 4. Il sera réservé autour de l’église Saint-Vincent-de-Paul, sur le terrain acquis par la Ville, en vertu de l’ordonnance royale du 31 mars 1825, un espace libre, formant rues de pourtour. » Suivant le plan annexé à cette ordonnance, les deux rues à ouvrir devaient avoir 14 m. de largeur. En vertu d’une autre ordonnance du 2 février 1839, cette largeur est fixée à 19 m. 23 c. Conformément à une troisième ordonnance du 5 août 1844, ces deux voies publiques prendront les noms de Bossuet et Fénélon. (Il existe déjà une rue Bossuet dans le quartier de la Cité.)

Boucherie (passage de la Petite-).

En vertu d’une ordonnance royale du 30 avril 1844, les maisons du côté gauche devront être démolies, et ce passage sera réuni alors à la rue de l’Échaudé Saint-Germain.

Boule-Rouge (rue de la).

Une ordonnance royale du 11 août 1844 autorise MM. de Massa et Leroux à continuer sur leurs terrains, et jusqu’au prolongement de la rue de Trévise, la partie de la rue de la Boule-Rouge qui prend naissance à la rue du Faubourg-Montmartre. La largeur de ce percement est fixée à 10 m. et les bâtiments en bordure ne devront pas excéder quinze mètres de hauteur.

Boulogne (rue de).

Doit commencer à la rue Blanche, no 49, et finir à la rue de Clichy, no 74. Sa longueur sera de 271 m.2e arrondissement, quartier de la Chaussée-d’Antin.

Une ordonnance royale du 21 juin 1841 autorisa MM. de Ségur et Greffulhe, à ouvrir sur l’emplacement de l’ancien jardin de Tivoli, une place et cinq rues de chacune 12 m. de largeur. Cette autorisation fut accordée à la charge par les propriétaires de se conformer aux clauses et conditions exprimées dans la délibération du conseil municipal du 20 novembre 1840, et en outre d’établir sous les trottoirs un caniveau pour l’écoulement des eaux pluviales et ménagères. La délibération du conseil municipal imposait aux impétrants l’obligation de livrer gratuitement les terrains nécessaires à ces divers percements ; de supporter, conformément aux prescriptions de l’administration, les premiers frais de nivellement, ceux de pavage en chaussée bombée en pavés durs d’échantillon, avec sous-pavage sous les ruisseaux, ceux d’établissement de bornes-fontaines, des égouts, du matériel pour l’éclairage au gaz, et des trottoirs en granit.

Par la même délibération, le conseil fut d’avis d’assigner à quatre de ces rues les noms de Boulogne, de Bruxelles, de Calais, de Vintimille, et de donner aussi à la place, la dénomination de Vintimille. La sixième voie publique n’a pas reçu de nom. (Elle commence à la rue Blanche et finit au chemin de ronde de la barrière Blanche).

MM. de Ségur et Greffulhe ne profitèrent point de cette autorisation, et vendirent leurs terrains à MM. Tirouflet et compagnie, qui, au mois de juin 1844, ont fait tracer les percements ci-dessus indiqués, et se conforment aux conditions résultant de l’ordonnance royale précitée.

La rue de Boulogne, dont la largeur est fixée à 12 m., doit comprendre dans son parcours l’impasse Rougevin, formée en 1829. Cette impasse porte le nom de M. Auguste Rougevin, architecte, l’un des propriétaires riverains.

Bourdonnaye (avenue de la).

Ordonnance royale du 9 août 1844, qui détermine l’aliment de cette voie publique.

Bourdonnaye (rue de la).

Ordonnance royale du 30 avril 1844, qui maintient la largeur de 12 m.

Breteuil (avenue de).

Ordonnance royale du 9 août 1844, qui détermine l’alignement de la partie comprise entre la place de Breteuil et la rue de Sèvres.

Breteuil (place de).

Ordonnance royale du 9 août 1844, qui fixe l’alignement de cette voie publique.

Brissac (rue de).

Commence au boulevart Morland ; finit à la rue Crillon. Pas de numéro. Sa longueur est de 42 m.9e arrondissement, quartier de l’Arsenal.

Ouverte en 1843, sur les terrains appartenant au domaine de l’État, et provenant de l’ancien enclos de l’Arsenal, cette rue a été dénommée en vertu d’une ordonnance royale du 5 août 1844. La largeur de cette voie publique est fixée à 10 m., par une ordonnance royale du 21 septembre 1841. (Voyez rue Bassompierre.)

Charles de Cossé, duc de Brissac, pair et maréchal de France, remit Paris, dont il était gouverneur, au roi Henri IV, le 22 mars 1594. Brissac mourut en 1621.