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Page:LeMay - Fables canadiennes, 1882.djvu/68

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FABLE XX

LES DEUX ARBUSTES ET L’ONDÉE

L’hiver a quelquefois des jours de chaude pluie,
De même que l’été, des jours de froids brouillards ;
La jeunesse a des pleurs qu’une espérance essuie,
Le vieillard, des plaisirs qui mouillent ses regards ;
 Et ce triste ou joyeux mélange
 A pour nous comme un charme étrange
 Qui nous attire et nous fait mal.