tôt briller dans ses yeux les ravissans
transports. Cher amour, s’écrie-t-elle,
tu me combles de délices. Fais âme de
ma vie, fais bien ! très-bien. Encore
mieux… Et vîte, vîte !… arrête,
arrête, petit fripon… tu vas me
faire mourir. Allons, Lisette, imites-nous,
va foutre dans ce cabinet avec
le chevalier, car alors ivre de plaisir,
elle ne se connaissait plus, va Lisette,
et toi Chérubin, vient me mettre cet
aimable vit, ton vit copieux dans mon
con brûlant ; rafraîchis-le de ton divin
nectar. En disant ces mots, elle s’asseoit
sur le pied de mon lit, je lui plonge à
corps perdu dans le vase d’amour,
elle redouble ses savantes secousses ;
nous ne formons plus qu’un corps,
dans nos embrassemens, nos âmes, nos
soupirs sont confondus, et dans l’extâse
la plus grande, elle s’écrie : Ah !
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Chérubin,