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Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/22

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La nature a tout fait pour toi, beau Page. — L’amour fait encore plus, il me procure les faveurs de sa mère. — Tu as bien chaud, quitte tes habits, cela te gêne. En un instant je fus entièrement nud. — Je vais suivre ton exemple, nous serons plus à notre aise. Il faut, mon ami, nous énivrer de voluptés ! — Que les dieux me portent envie, m’écriais-je, en m’élançant dans ses bras : nous ne parlâmes bientôt plus que par baisers et soupirs. Ma divinité était furieuse, elle me mordait doucement les lèvres. Bientôt elle me rendit toutes les caresses dont je l’avais couverte, je repris la route des plus grandes jouissances, et trois fois je la parcourus sans interruption… C’est assez, me dit-elle, en m’embrassant étroitement, cesse mon cher amour, cesse ! ménage-toi pour des