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Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/73

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avec délices, ces tendres frémissemens, cette brûlante ivresse qu’on éprouve en pressant le sein de sa bien aimée ; instant de délire, d’égaremens, où les corps s’unissent, les âmes se confondent, et semblent s’envoler au séjour de l’Elisée ! Toutes les attitudes, et les scènes voluptueuses, que j’avois mises en pratique avec la R… et la charmante P… étaient aussi présentes à ma mémoire, que si elles venaient de se passer. J’avais oublié tous les maux qui en furent la suite, je ressemblais en cela à tous les hommes. On passe facilement l’éponge sur les époques les plus malheureuses de sa vie, quand elles sont suivies de quelque relâche.

Quoique sans espérance de renouer avec la R… je n’en étais pas moins vivement pressé du désir de paraître sous ses yeux. Il était douteux qu’elle