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Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/95

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sament de vigueur pour participer en second aux plaisirs qui nous attendent. — Je vous abandonne la conduite de cette affaire, chevalier ; guidé par vous, je ne puis manquer de devenir un héros dans les combats amoureux ; que ne peut l’exemple sur un écolier qui désire de bien faire ? cette intrigue me paraît si piquante, que déjà je me sens très-amoureux de ma soubrette, et que blazé des beautés de bordels, un nouveau genre ranimera mes appétits, et me fera faire des exploits extraordinaires.

Nous achevâmes le diné gaîment, et nous eûmes soin de prendre des alimens qui contribuassent à exciter chez le chevalier une fermentation qui l’empêchât de rester spectateur indifférent de la nuit heureuse que j’allais passer… Nous revînmes à

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