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Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/81

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ce qui était dit sous la rose (sub rosà, par allusion à cette coutume antique de se couronner de roses dans les festins) ne devait point être divulgué ni profané »[1]. Après cela, vous me répondrez que MM. de Goncourt n’aiment point les anciens. Et c’est, à être franc, la seule excuse de tous ces papotages. Il n’y a donc qu’eux dans le siècle ? Ils résument tout, philosophie, histoire, critique, et le roman, qui est la synthèse des synthèses ? Quelle plaisanterie ! Prenons-les plutôt pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils ont toujours été, des artistes[2]. La qualité n’est déjà point si dédaignable, et elle eût pu leur suffire. Mettons qu’ils ont été Brauwers et Wat-

  1. Cf. Les nouveaux lundis. (Art. Pontmartin), tome IX.
  2. Avec toutes les lacunes que le mot comporte.