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CHAPITRE XXXVII. | 367 |
- A l’exception de nos serviteurs fidèles parmi ce peuple rebelle.
- Et nous lui conservâmes dans la postérité cette salutation :
- Que la paix soit avec Éliasin[1] !
- C’est ainsi que nous récompensons les vertueux.
- Il était de nos serviteurs fidèles.
- Loth aussi fut un de nos apôtres,
- Celui que nous sauvâmes avec toute sa famille,
- A l’exception de la vieille qui était restée en arrière.
- Nous exterminâmes les autres.
- Vous passez auprès de leurs habitations le matin
- Et la nuit ; ne réfléchissez-vous pas ?
- Et Jonas aussi fut un de nos envoyés.
- Il se retira sur un vaisseau chargé.
- On jeta le sort, et il fut condamné à être jeté dans la mer.
- Le poisson l’avala ; or il avait encouru notre blâme.
- Et s’il n’avait point célébré nos louanges,
- Il serait resté dans les entrailles du poisson jusqu’au jour où les hommes seront ressuscités.
- Nous le rejetâmes sur une plage nue (aride) ; Il était malade.
- Nous fîmes pousser à ses côtés un arbuste[2].
- Nous l’envoyâmes ensuite vers un peuple de cent mille âmes, ou davantage.
- Ils crurent en Dieu ; nous leur avons accordé la jouissante de ce monde jusqu’à un certain temps.
- Demande aux Mecquois qu’ils te disent si Dieu a des filles, pendant qu’ils ont des fils.
- Aurions-nous par hasard créé les anges femelles ? En ont-ils été témoins ?
- Non ; mais ils forgent eux-mêmes des mensonges,
- Ils disent : Dieu a eu des enfants. Ils mentent.
- Aurait-il préféré les filles aux fils ?
- Quelle raison avez-vous de penser ainsi ?
- Ne réfléchirez-vous pas ?
- ↑ Ce mot embarrasse les commentateurs ; c’est sans doute le pluriel d’Élias, applicable à Élie et à ceux qui l’ont suivi, quoique, selon l’usage en pareil cas, la mot devrait être précédé de l’article.
- ↑ Le mot iaktin, qui suit le mot arbuste, est expliqué tantôt par citrouille tantôt par figuier ou bananier.