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Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/119

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VIII


On n’était pas encore en hiver, il y avait de très belles journées.

Irène et Stanislas décidèrent de se séparer le moins possible, pour faire tête aux potins, s’il en surgissait, reprirent leurs promenades à bicyclette, courant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, quelquefois à Ecofleur où ils décrochaient le bateau pour aller s’enfermer dans le kiosque et s’y repaître des mille délices de la volupté. Ils s’étreignaient en d’ardentes fièvres que leur provoquaient les souvenirs de Paris, et Irène se multipliait pour représenter aux yeux de son mari les jolies femmes qu’il aima.

Au milieu de leurs amours, ils examinaient les sujets qui les préoccupaient ; la grossesse d’Annina, la passion d’Olympe qui, sevrée pour le moment par prudence de ses relations avec eux, leur conseillait de repartir pour Paris