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Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/160

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— Tu es une merveille des merveilles, on passerait une éternité à t’adorer et tes yeux cependant savent vous soumettre au plaisir que tu souhaites. Dis, permets-moi de diriger nos ivresses.

Ses lèvres sur les siennes, elle répondit :

— Commande tes désirs à ton esclave, mon doux seigneur.

— Laisse-moi te prendre avant que tu ne me suces, sans quoi l’impatience me tracasserait.

— Veux-tu maintenant ?

— Dans quelques secondes ; te peloter est félicité céleste.

— Mohammed, tu sais donc l’amour à la française ?

— L’amour est partout le même.

Elle le sentait vibrant de désirs, dans le tremblement des mains qui caressaient ses chairs ; très échauffée elle-même par ces baisages successifs qui saluaient sa beauté depuis son arrivée à Paris, après une aussi longue constance à son mari, elle ne demandait pas mieux que de s’abandonner et de sacrifier au besoin le suçage dont elle se délectait.

Nus tous les deux, ils jouirent d’un premier