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Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/170

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— Irène Breffer, de son nom légitime, du nom de son mari.

— À quelle heure dois-je venir ?

— Un peu avant sept heures. Si, contre mon attente, mon mari n’était pas arrivé, je te garderais quand même.

Mène-moi à la salle des ablutions.

Elle se releva et le conduisit dans sa salle de bains, véritable joyau d’élégance coquette, une piscine de marbre rose tenant tout un côté, avec des supports à chaque extrémité, pour permettre de s’adosser à l’aise ; il passa dans le cabinet suivant où était aménagé le tub, fit sa toilette, s’habilla ensuite et partit.

Lorsqu’il eût disparu, Irène courut se plonger dans l’eau tiède et parfumée du bain, pour recouvrer des forces, de la vigueur, de l’élasticité.

Son esprit se dilatait de joie ; elle trouvait l’amant rêvé, l’amant qui dorerait le séjour de S… et avec lequel elle entreprendrait des parties en tous genres ; il l’aiderait dans son désir de création de harem : Annina, Olympe, Gabrielle et puis, pourquoi pas, des amies de Paris ou de nouvelles conquêtes ; cette vie serait une nouvelle vie de plaisirs et de bonheur, où elle