Aller au contenu

Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 187 —


la porte de la chambre s’ouvrit et, avec stupeur, ils virent apparaître Olympe Desbrouttiers.

— Ah bon, s’écria celle-ci, il paraît que c’est le jour des surprises !

— Comment se fait-il que je ne t’ai pas entendue, répliqua Stanislas ! Où est donc Annina ?

— Annina ! je l’ai aperçue dans le jardin, comme j’entrais ; la porte de la rue était ouverte. En voilà une d’affaire ! Tu… concubinais avec Gabrielle ?

À l’apparition d’Olympe, la jeune fille s’était réfugiée dans la pièce voisine.

— Est-ce qu’ici, dit Stanislas, tout le monde n’est pas créé pour s’accorder ?

Il se leva et courut chercher Gabrielle.

Olympe, un peu essoufflée, se laissa tomber sur un fauteuil.

Stanislas revint, tenant par la main Gabrielle, toujours en pantalon.

— Reste avec nous, lui dit-il, Olympe n’a rien à nous reprocher.

— Rien à vous reprocher ! Et si Irène apprend ce qui se passe en son absence ?

— Irène accepte tout. D’ailleurs, elle est à