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Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/211

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Les yeux de Sidi-ben-Mohammed, extasiés sur ceux d’Irène, la remercièrent de cette fête si complète qu’elle sût organiser, tandis qu’Olympe, se laissant enlacer par Déculisse, dont le type blond s’alliait à merveille à sa brune beauté, permettait à ses mains de voyager sous ses jupes et sur ses seins.

Gabrielle et Stanislas, se tenant par le cou, échangèrent un long, long baiser.

Les mets, succédant aux mets, accompagnés de leurs vins spéciaux, ce fut un doux murmure de conversations amoureuses, de tendres caresses, de chaudes privautés où Irène dirigea les services et… les libertés. Elle quittait de temps en temps sa place, passait derrière Déculisse, se penchait par dessus le canapé, près de sa tête et lui disait :

— Jouis. Il y a ici plusieurs vins, des mets variés, bois et mange, ne serait-il pas monstrueux de s’en tenir à un vin ou à un plat !

Déculisse levait la tête, il apercevait celle d’Irène penchée, il happait sur ses lèvres la caresse qu’elle sollicitait.

Posant la main sur l’épaule d’Olympe, elle continuait :