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Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/98

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le cul d’Irène se soulevait, s’abaissait, à mesure que la langue d’Olympe le parcourait de haut en bas, de bas en haut, s’enfonçait dans la raie, s’allongeait sur les parois des fesses.

Immobile devant une fenêtre ouverte, d’où il contemplait ce spectacle, Stanislas ne voyait que la langue de sa sœur aller et venir, promenant sans répit sur les blancheurs dodues de sa femme.

Il banda de suite et, entrant sans bruit dans le kiosque, il attrapa Olympe par le cou, lui releva la tête et la surprit dans l’égarement de ses yeux.

Irène s’agitait tout comme si elle jouissait, et ne se doutait pas de la cause qui suspendait les caresses de sa belle-sœur.

Celle-ci, arrachée à sa volupté, éprouva d’abord de la colère, puis, se touchant le cul, s’écria :

— Prends ta place là-bas et laisse-moi.

Cette exclamation arracha Irène à son émotion, elle tourna la tête, vit Stanislas, et dit :

— Ah, chéri, il y a longtemps que tu aurais pu venir ; tu préférais courir avec Gabrielle, et tu ne l’as plus ! Va, va à la suite, Olympe l’a dit, tu n’as pas à te plaindre.