Aller au contenu

Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/152

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 148 —


m’attarder, si je suis en société qui me convienne ?

— Monsieur aurait dû prévenir. Depuis ce matin, avec Rosalie, nous ne cessons de pleurer.

— Êtes-vous idiots ! Je suis bien touché de votre affection, mais pas d’exagération, hein ! Je rentrerai quand il me plaira, et si je veux même voyager sans vous le dire, je ne solliciterai pas votre agrément.

— Certes, nous ne sommes pas les maîtres de Monsieur ! Mais, attachés à son service, nous nous considérions comme de la famille.

— Bon, bon, bon, je crois à vos sentiments puisque je vous garde et que je te tolère avec tous tes défauts ! Seulement occupez-vous de votre ouvrage et fichez-moi la paix pour le restant. Est-on venu me demander ? Où est mon courrier ?

— Le courrier de Monsieur est dans son cabinet. Il est venu une dame en bicyclette, oh, une jolie personne, un peu effrontée, qui voulait parler à Monsieur, et qui, ennuyée de ne pas le rencontrer, a laissé un gros pli.