Aller au contenu

Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 68 —

Le lendemain ! C’était le Mardi de Lucette, et cinq heures, c’était juste l’heure où il se présentait d’habitude. Il ressentit un malaise moral. La correction mondaine, dont elle ne s’était jamais départi, lui soufflait qu’il serait inconvenant de manquer sa visite à Lucette, le jour après l’avoir possédée. Et cependant Lucie le dominait, le dominait.

— J’écrirai à Lucette une excuse, se dit-il et je rejoindrai Lucie.

Il prit alors le journal oublié et lut sur la bande :

« À Monsieur le comte de…

Ambassade de… »

— Diantre, dit-il, nous touchons à la haute diplomatie.

Il déplia la feuille intitulée : Revue Mondaine et vit qu’elle contenait un rendu-compte de toutes les soirées-festivales de Paris et de province.

Un entrefilet souligné attira son attention. Il lut :

« Bordeaux. — L’événement mondain de cette semaine a été la fête donnée par le duc et la duchesse de Montsicourt, qui