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Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/89

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— Je t’aime et je te désire, je ne vois rien après toi. Conseille-moi.

— Que t’écrit-on ? On sollicite que tu demandes à contracter engagement dans l’Armée de Volupté. Pour apprendre, pourquoi ne contracterais-tu pas cet engagement ?

— Où cela me conduira-t-il ?

— Certainement pas plus loin que tu ne le voudras toi-même.

— Sait-on jamais ce que l’acte le plus simple vous coûtera d’ennuis et de désagréments !

— Ces ennuis et ces désagréments ne menacent que ceux qui manquent de volonté et d’énergie.

— Tu ne peux donc me parler de cette Armée, à laquelle appartient comme lieutenante celle que tu m’as présentée comme ta femme de chambre. Comment concilie-t-elle ces deux fonctions, si tu n’y es pas tout au moins consentante ?

— Ah, triste cervelle d’homme qui, tout à l’heure voué à la volupté, en repousse la coupe à la première mouche qui le chatouille ! Tiens, descendons et marchons, l’allée est solitaire, tu repen-