Aller au contenu

Page:Le Nismois - L’Hermaphrodite, tome 2, 1902.djvu/115

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 107 —


avec joie la réalité et la profondeur du culte qu’elle inspirait, et elle s’amollissait, s’amollissait, à mesure que le contact de plus en plus intime, non repu d’une station à Vénus, se renouvelait presque sans désemparer pour fondre les corps en un seul, reculant la séparation, obligeant les moindres mollécules charnelles à se coller dans une ivresse infinie.

Il restait entre ses cuisses, la queue dans son con, l’érection se prolongeait au-delà de la sensation, il ne cherchait pas à se retirer, elle n’avait nul besoin de le retenir en elle, leurs lèvres se poursuivaient de caresses, leurs mains ne se lassaient pas de pelotages. S’il glissait, c’était pour poser la bouche sur un de ses seins, où il suçait une nouvelle force qui les rejetait dans les spasmes. Elle l’attirait, l’attirait, et il se pâmait à noyer ses yeux sous le flux de ses regards au voluptueux velouté ; il implorait alors le dard de sa petite langue, se plaquant à ses lèvres pour pénétrer dans sa bouche, en ressortir, tandis qu’elle disait :