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Page:Le Nismois - L’Hermaphrodite, tome 2, 1902.djvu/145

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— Amen, que la lune se lève et que ses fidèles serviteurs la voient et l’adorent.

L’abbesse instantanément se tourna sur le ventre, présenta le cul à son cavalier, dont le visage ne quitta pas son corps, durant son évolution.

En même temps, toutes les femmes se troussèrent pour exhiber le leur, et dans les trous des divans se placèrent les hommes, le visage à hauteur de leurs fesses, entre leurs jambes pendant de chaque côté des rebords rembourrés.

Il y avait plus de femmes que d’hommes, mais une certaine partie d’entre elles étaient grimpées sur la troisième rangée des divans, mettant leur croupe au-dessus de la tête de leurs compagnes.

Le servant de l’abbesse, tout le monde se trouvant en place, se prosterna de nouveau, se redressa, de ses deux mains entr’ouvrit la raie du cul, en parcourut toute la longueur avec un pouce en disant :

— Voie secrète, voie sainte, voie mystérieuse, voie de l’infini, tu cèles et ré-