Aller au contenu

Page:Le Roman du Renart, 1826, tome 4.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et d’une grue un hireçon.
3070Sire, dist Renars, ce dist-on
Que de legier ne puet mie iestre,
Voirs est dou Mouton fa-ge un priestre
Et un abé d’un cornabus,
D’un mais loudier bien un renclus
Et un evesque d’un guinau ;
Mais bien sachiés n’est pas por pau
Que teus estrumens puist-on faire
Sans argent, pour coi çou atraire
Dont il covient fer l’ongement,
3080Et à çou metre longement
Ne puet-on mie ongement metre,
Qui l’ongement i vorroit metre,
Anschois vos di l’ongement teus
Est, que se l’onguement est teus
Que longuement n’i puet voloir
A l’ongnement faire valoir,
Et pour çou di-je ongement
Que tos n’est fais quant l’onguement
Puet pau valoir à teus gens faire :
3090Pour çou avient que le contraire
Covient faire aucune fois,
Et pour itant metre en defois.
Les aucuns covient-il maniere
Por les uiseus mius metre arriere :
Car maniere avoir covient
Qui à si faite chose avient.