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Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/133

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Au même moment, une énorme pierre, pesant bien dans les cent kilos, tombe à ma gauche et s’enfonce profondément dans les gravats en faisant une poussière énorme et en ébranlant le sol.

Diable ! Je ne réfléchis pas et m’élançai sans attendre dans la vaste bâtisse presque déserte. À vingt pas une échelle m’apparut. Je sautai sur ses degrés. Au premier étage, constitué par des poutrelles de fer ou des planches faisaient des passages, je courus à la recherche d’une autre échelle. Trouvée, je la gravis aussi vite. Je pensais que la pierre vint de là ou de l’étage au-dessus ; je voulus donc regarder si quelqu’un s’y trouvait, à contempler le boulevard, et par suite devenait propre à encaisser les responsabilités de cette tentative d’assassinat.

Je ne vis pas un chat. Alors je montai plus haut. Mais j’eus beau gagner les combles, il me fut impossible de mettre la main sur l’individu qui venait de me laisser choir sur le sinciput, en vain, heureusement, un bloc propre à réduire la victime à l’état de