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Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/177

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— Monté en graine…

— Même pas, car tu fais semblant de n’avoir même pas lu tes classiques.

— Fichtre, Rubbia, je me flatte de les assavoir par cœur.

— Eh bien, souviens toi de la légende de Pandore…

— Tu lui ressembles, en effet.

— En quoi donc ?

— Ah ! tu vois, c’est moi qui te colles. En ce que, comme cette fille d’Héphaïstos, tu sembles née pour un homme seulement… J’aimerai seulement savoir ce que tu fus auparavant ?

— Je n’ai pas été en tout cas fabriquée et animée par un dieu.

— Soit. Nul dieu ne t’a certes offert les dons que j’aime et qui sont spontanés en ton esprit et en ton corps. Mais un secret…

— Pandore avait une boîte qu’il ne fallait pas ouvrir. Il n’en devait sortir que des maux. Ainsi en est-il de ce qui n’a pas été dit malgré ton vœu ?

— Rubbia, les maux sortis il restait l’es-