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Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/117

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qui l’a contracté : il sait qu’il lui faut un amant ; il eût voulu la diriger dans son choix, mais elle l’a prévenu ; il en a été instruit, et, sans couroux ni dépit, a surpris l’infidelle, non en mari vulgaire, mais d’une manière vraiment neuve et plaisante. La coupable logeait au premier et lui au second. Il a fait communiquer son appartement et le lit de la belle, au moyen d’une sonnette disposée de manière à ne sonner que lorsque la couche nuptiale, à laquelle elle était attachée, se trouverait ébranlée par des secousses plus fortes et tellement redoublées, qu’il fût impossible de douter qu’alors madame pressait dans ses bras un amant fortuné, et répondait à ses transports.

Ce moyen, mille fois préférable au réseau merveilleux et à l’éclat