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Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/125

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fensé votre ami, l’homme qui employe, qui veut employer encore tous les instans de sa vie à embellir les vôtres : j’ai voulu tout savoir ; mais sans espions, sans confidens, et vous devez me savoir gré de mon stratagême.

Je n’ai qu’un seul reproche à vous faire, c’est de n’avoir pas cru à mon amitié, de n’avoir pas répondu à mes sentimens paternels par les sentimens d’une piété filiale, que je me borne à exiger de vous ; ma conduite, si elle était connue, paraîtrait ridicule, parce qu’elle est tellement raisonnable, que la mesure limitée et mesquine des jugemens vulgaires, ne peut lui être applicable. Mais que m’importe ; ne pas opposer une vaine résistance aux loix de la nature, plus sacrées, plus impérieuses que mes droits prétendus, répandre le charme du

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