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Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/132

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liez-vous, je vous aurais tout dit ; j’use de mon bien, je ne vous ai rien promis : il faut avoir su posséder sa maîtresse, pour l’accuser d’une infidélité. Ainsi fut terminé cette scène ; le lendemain, Victorine quitta son crésus, courut le monde, se fit admirer, et, après mille et une avantures, a épousé monsieur de M**., riche et grand personnage.

Depuis cet hymen, formé sans amour, Victorine a trompé son époux, dont elle ne peut rien obtenir que des richesses.

Le citoyen du T**., aimable et beau jeune homme, illustré dans la carrière de Bellone comme dans celle des amours, est l’amant en titre dans ce moment : son courage, son sang-froid, égalent les charmes de sa maîtresse. Vous allez en avoir la preuve par les deux

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