Aller au contenu

Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 147 )


sultats de l’expérience et du savoir le plus consommé. Bel-Rose distingue sur-tout la conversation suivante, qui pourvoit fort bien figurer dans l’académie des dames, et parmi les archives de la volupté. Les deux interlocuteurs sont Pauline et Rosa.

Rosa.

Ma chère Pauline, que je suis aise de vous voir ce matin. Nous sommes fatiguées de ce grand bal où j’ai eu le plaisir de vous rencontrer cette nuit ; causons pour nous délasser, et parlez-moi un peu de vos amours ; je vous ferai confidence pour confidence, et les momens se passeront, j’en suis sûre, avec une grande rapidité.

Pauline.

Mais, ma chère Rosa, mes amours, je n’en ai point ; et mon cœur…

N 2